« Une conversation honnête : explorer avec un parent les choix possibles de la vie en résidence »

Plus tôt cette année, nous nous sommes entretenus avec cinq enfants adultes qui ont récemment aidé un parent à emménager dans une résidence pour retraités. Nous voulions notamment savoir de quelle façon ils avaient abordé le sujet de la vie en résidence avec leur parent et comment ils s’étaient sentis le jour du déménagement. Nous espérions ainsi fournir des renseignements utiles à tous ceux et celles qui ont entrepris d’aider un être cher qui avance en âge à intégrer une nouvelle phase de sa vie et leur rappeler qu’ils ne sont pas seuls.

Un petit avertissement : parmi les cinq personnes sondées, seulement une a un parent dans une résidence Chartwell. Leur nom a été modifié par souci de confidentialité. Voici ce qu’ils avaient à dire.

Participants :

Beth, 48 ans, père de 72 ans
Andrew, 47 ans, mère de 75 ans
Farah, 32 ans, mère de 78 ans
Lydia, 64 ans, père de 91 ans
Alexandra, 55 ans, père de 85 ans

Pourquoi votre parent a-t-il choisi de vivre en résidence? Avez-vous participé au processus de décision?

Beth: « Mon père avait besoin de vivre dans un endroit sécuritaire, où il pourrait rapidement obtenir de l’aide au besoin. Il n’aimait pas être seul, sans compter qu’il avait de plus en plus de difficultés à entretenir sa maison. »

Farah:«Il n 'a pas été faile de faire comndre à ma mère que le temps était venu pour elle d 'envisager un déménagement。Au départ, elle n ' était pas prête à entrepreneur de telles démarches。Elle vivait seule et n ' était加上très活跃。Mes frères et moi avons dû音乐会旅客倒amener à假装良心改变était倒son bien。»

Lydia: « La principale raison justifiant un déménagement était la sécurité de mon père. Après qu’il a fait une mauvaise chute dans les escaliers, j’ai dû lui dire : }Papa, comptes-tu attendre la prochaine chute ou pouvons-nous dès maintenant chercher une résidence pour retraités?~C’est avec émotion qu’il a pris conscience de la situation.爱dû lui dire clairesque ça m 'inquiétait qu 'il habite seul et que je craignais une autre chute。Nous devions trouver une résidence可访问où il pourrait se déplacer sans risque。»

Quels aspects étaient importants pour votre parent dans sa décision de déménager?

Beth:«?Mon père n 'aimait pas vivre seul, mais il aveit encore beaucoup d 'amis dans le secteur。Ainsi, il était très important pour lui de resster dans les environs pour qu 'il puisse continuer de rendre visite à ses amis,反之亦然。»

Andrew:«?L 'emplacement était le加上重要因素pour nous。我们的生活环境和服务,以及我们不需要的东西。Nous voulions aussi trouver une résidence prête à acceillir son animal de compagnie.?»

Quelle démarche avez-vous faite pour aider votre parent à trouver la résidence pour retraités idéale?

Lydia:«Lorsque j ' ai pris conscience que je ' étais pas en mesure d ' accueillir mon père chez moi, j ' ai organisé trois visites dans résidences pour retraités, puis j ' en ai trouvé une où il se sentirait comme chez lui。Il était important pour moi que la résidence soit chaleureuse et accueillante, car je savais que mon père avait de la difficulté à accepter cette décision。»

Alexandra: « Nous avons eu beaucoup de difficultés à trouver la résidence parfaite. J’étais très émotive chaque fois que j’entrais dans une résidence. Je me questionnais beaucoup : la moquette est-elle belle? Les fleurs sont-elles fraîches? La résidence est-elle bien entretenue? Est-ce que ça sent bon? »

Beth: « Je peux honnêtement affirmer avoir visité pratiquement toutes les résidences pour retraités de Mississauga. J’ai aussi pris le temps de parler avec le personnel et les résidents et réduit la liste de résidences à présenter à mon père en fonction de ces échanges et de mes premières impressions. »

Andrew: « Avant de faire notre choix, ma mère et moi avons visité différentes résidences pour retraités. Nous avons mangé dans chacune d’entre elles et discuté avec certains des résidents. Elle a également participé à quelques activités pour se faire une idée générale des différentes résidences. »

Comment avez-vous su que vous aviez trouvé l’endroit idéal pour votre parent?

Farah: « Ma mère a choisi d’emménager dans une résidence pour retraités où habitaient déjà certains de ses amis. Mes frères et moi y avons d’abord jeté un œil. Nous nous y sommes rendus sans rendez-vous pour avoir une idée générale de l’endroit et voir comment les gens se comportaient lorsque des invités non annoncés s’y rendaient. Ces visites nous ont mis en confiance. »

Lydia: « Nous savions que nous avions trouvé la résidence qui nous convenait lorsque nous sommes entrés et que nous avons vu un premier groupe de résidents bavarder et rire et un deuxième jouer à des jeux. Nous avons aimé l’esprit social de l’endroit et le fait qu’il y avait des résidents dans l’espace commun. »

Comment vous êtes-vous sentis le jour du déménagement de votre parent?

Beth: « C’était difficile, car mon père ne voulait pas quitter la maison familiale. J’ai pensé : suis-je en train de confiner mon père dans un endroit qu’il va détester pour le reste de ses jours? Je me suis vraiment demandé si je faisais le bon choix. Mais aujourd’hui, il est heureux. Il vit des choses qu’il n’a jamais vécues auparavant et je ne pourrais jamais remercier assez le personnel d’avoir si bien pris soin de lui. »

Farah: « Il a été beaucoup plus facile que nous l’avions imaginé de quitter ma mère après le déménagement, car elle avait tant d’amis à cet endroit. Elle n’était pas trop nerveuse. »

Alexandra: « Le jour du déménagement a été très difficile pour moi. J’étais inquiète de laisser mon père et je craignais qu’il ait de la difficulté à s’adapter. Je savais qu’il aurait préféré vivre avec moi ou par lui-même, mais il n’était plus apte à entretenir une maison d’une telle grandeur et risquait de se blesser. »

Lydia: « Mon père a toujours pensé qu’il finirait par emménager chez l’un de ses enfants, mais nos maisons ne sont pas adaptées à son état et bon nombre d’entre nous travaillent ou ont de jeunes enfants, ce qui rendait cette solution impossible. Je suis contente d’avoir suivi mon instinct et de l’avoir encouragé à déménager. Il avait simplement besoin qu’on le rassure et lui fasse comprendre qu’on l’aimait et qu’on souhaitait seulement qu’il soit en sécurité. »

Comment votre parent s’est-il adapté à la vie en résidence?

Andrew: « Ma mère participe aux activités proposées par la résidence et tire profit du service de transport pour se rendre à ses rendez-vous et au centre commercial. Il y a encore des choses à faire pour lui faciliter la vie, mais le personnel et moi-même faisons notre possible pour corriger le tir. »

Beth: « Très bien! Je ne croyais pas qu’il allait s’adapter aussi bien. J’ai même été surprise de le voir participer à des activités. Considérant le fait qu’il ne désirait pas déménager, mais s’y était résigné, j’étais rassurée de voir qu’il s’adaptait à sa nouvelle vie. Il lui arrive encore d’être réticent à participer, mais je constate qu’il gagne en confiance à mesure qu’il prend conscience des choses qu’il peut faire maintenant qu’il n’habite plus seul. »

Farah: « Mes frères et moi continuons de rendre visite à ma mère une fois par semaine même si nos horaires sont chargés. Je crois que nos visites l’ont aidée à s’adapter. Certains résidents parlent arabe, ce qui a grandement contribué à la rendre à l’aise. L’entendre parler des activités et de la vie sociale à la résidence a contribué à assurer notre tranquillité d’esprit. »

Lydia: « La transition s’est passée mieux qu’on l’aurait cru. Mon père ne lit pas, ni n’écrit ou parle bien l’anglais. Heureusement, il a reçu l’aide de tous et s’est établi une routine. Entendre les autres résidents s’adresser à lui par son nom nous a rapidement procuré un certain réconfort. J’ai rappelé à mon père que rien n’avait véritablement changé. Il continue de recevoir ses amis, et ses enfants lui rendent visite chaque jour. Bien sûr, on ne lui sert pas de grands bols de pâte en raison de son diabète, mais ça n’a rien à voir avec l’endroit où il réside. Les seules choses qui ont changé, ce sont les quatre murs qui l’entourent et assurent sa sécurité. »

Alexandra: « Honnêtement, les six premiers mois n’ont pas été faciles. Mon père ne voulait pas être là, et mes frères et sœurs et moi nous sentions impuissants. Aucun d’entre nous ne disposait de chambres au rez-de-chaussée où l’accueillir. Il risquait de chuter… Nous lui avons rendu visite chaque jour. Heureusement, il va mieux maintenant. Il a gardé son autonomie et sa liberté et aime aller au cinéma et au restaurant. »

Quels conseils donneriez-vous à d’autres enfants adultes qui cherchent à aider un proche âgé avec des besoins particuliers?

Andrew: « Il était important pour moi d’avoir le soutien de mes frères et sœurs et de voir à ce que nous étions tous sur la même longueur d’onde avant d’aborder le sujet avec ma mère. Je crois qu’il nous aurait été utile de parler avec d’autres personnes de ce que nous vivions avec notre mère, de recueillir leurs réflexions et de savoir ce qu’ils ont fait pour aider leurs parents. »

Farah: « Mes frères et moi aurions dû compter davantage sur l’aide de notre réseau d’amis et de collègues. Il nous aurait été utile de discuter avec une personne ayant vécu une expérience similaire et d’obtenir ses conseils. »

Beth: « À l’époque, j’ai gardé mes inquiétudes pour moi. Avec du recul, je me dis que j’aurais dû rechercher le réconfort du personnel à la résidence ou d’amis. »

Si vous recherchez une résidence pour un être cher qui avance en âge, ou vous demandez comment aborder le sujet avec lui ou elle, visitez notre pageSoutenir un procheet téléchargez notre guide aujourd’hui pour obtenir des renseignements et des conseils.